A Paris, le parquet général dénonce les propos homophobes parfois tenus par des gilets jaunes  - Justice

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A Paris, le parquet général dénonce les propos homophobes parfois tenus par des gilets jaunes

Lors de l'audience solennelle de rentrée de la cour d'appel de Paris, la procureure générale a dénoncé les propos racistes et homophobes "parfois tenus" par des gilets jaunes. 

E-llico.com / Actus

A Paris, le parquet général dénonce les propos homophobes parfois tenus par des gilets jaunes
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Mis en ligne le 16/01/2019

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Gilets jaunes Propos homophobes

Évoquant un "contexte de guérilla urbaine" et des "violences inacceptables" lors des manifestations de "gilets jaunes", la procureure générale de la cour d'appel de Paris a appelé mardi à des sanctions contre tous les actes contraires à la loi "à la mesure du trouble qu'ils causent à l'ordre républicain".

Catherine Champrenault est longuement revenue, lors de l'audience solennelle de rentrée de la cour d'appel, sur le "climat de grande tension" lié aux manifestations des dernières semaines, dénonçant aussi bien les dégradations de biens que les pillages de commerces, les propos racistes et homophobes "parfois tenus", des menaces contre des élus et des journalistes, des "appels à la violence" ou "à marcher sur le Parlement et le palais de l'Élysée".

"Dans un contexte de guérilla urbaine, des symboles de la Nation tels que l'Arc de Triomphe ont été saccagés. L'année 2018 s'est terminée sur de terribles images de violences, qui restent malheureusement d'actualité en ce début d'année 2019", a-t-elle dit.

Face à ce constat, la magistrate "souhaite être particulièrement claire": "Il n'appartient pas à l'autorité judiciaire de porter une appréciation sur le bien-fondé de l'expression d'une colère sociale". "En revanche", a-t-elle affirmé, "le ministère public se doit de veiller à ce que les actes contraires à la loi (...) reçoivent des sanctions à la mesure du trouble qu'ils causent à l'ordre républicain".

La magistrate a rappelé que depuis le début des manifestations, le parquet de Paris avait géré plus de 1.800 gardes à vue, dont 900 pour le seul week-end du 8 décembre, un "chiffre historiquement élevé". Le parquet a poursuivi "450 personnes, dont 275 en comparution immédiate", a ouvert "20 informations judiciaires pour les faits les plus graves" et prononcé "400 rappels à la loi".

Rédaction avec AFP

 

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