Plan de licenciement
Accord syndicats-direction à Aides
Après des semaines de conflit, la signature d’un accord syndicats-direction sur des mesures sociales d’accompagnement du plan de licenciement à Aides a été annoncée vendredi dernier.
E-llico.com / Santé / VIH
Accord syndicats-direction à Aides
Plan de licenciement
Mis en ligne le 07/04/2014
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Une sortie de crise semble en vue à Aides après des semaines de conflit entre la direction de l'association de lutte contre le sida et ses salariés.
Deux mois de mobilisation des salariés, de négociations tendues, plusieurs assemblées générales, des communiqués très critiques des syndycats, un débrayage et une journée de grève, le retrait des syndicats de la table des négociations, une pétition : le plan de licenciement de la direction de Aides ne sera pas passé comme une lettre à la poste.
Au bout du compte, la direction a concédé des mesures sociales d’accompagnement pour les salariés touchés par les licenciements.
Mardi 25 mars, quatre délégations syndicales ont signé avec la direction un accord partiel qui comprend notamment des indemnités supralégales de licenciements, un plan de départ volontaire, une prime de départ volontaire, une aide à la formation et des aides à la mobilité.
"Cet ensemble de mesures représentent un compromis, certes, mais un compromis signable", selon les syndicats qui estiment qu"elles "permettent aux salariés touchés par le PSE de partir dignement. Ni plus, ni moins".
Le 12 décembre dernier, la direction générale de l'association a annoncé aux salariés et à leurs représentants la nécessité de mettre en oeuvre un plan de sauvegarde de l'emploi, touchant 65 postes (sur les 460 que compte aujourd'hui l'association).
"C'est un véritable coup dur pour la première association française de lutte contre le sida, et en premier lieu pour les salarié(e)s concerné(e)s", admettait alors Aides qui exprimait "ses profonds regrets", et pointe du doigt le désengagement progressif de l'Etat dans le financement de ses actions.
Cette annonce est intervenue après plusieurs années de baisse constante des financements publics centraux et des crédits d'intervention.
Réduits d'environ 5 à 10% par an depuis trois ans, ces crédits n'ont pu être suffisamment compensés par les différents leviers de collecte de fonds privés déployés par l'association.