Ses soutiens craignent pour sa vie s'il est renvoyé dans ce pays où l'homosexualité est réprimée, l'homophobie importante et où sévit la ségrégation envers les personnes atteintes du sida.

S'il ne bénéficie pas dun sursis de dernière minute, Jamal Ali Said, 40 ans, risque d'être reconduit de force en Ouganda cette semaine.

La UK Border Agency, l'agence d'immigration britannique, n'a pas reconnu son homosexualité, malgré sa participation à un groupe de soutien aux homosexuels depuis plus d'un an.

La semaine passée, Brenda Namigadde, une lesbienne ougandaise sur le point d'être expulsés du Royaume-Uni, a obtenu un sursis après une mobilisation internationale en sa faveur.

Le gouvernement avait jugé qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves qu'elle est lesbienne. Son appel doit être entendu ce lundi.

Ces menaces d'expulsions se produisent alors qu'un militant des droits LGBT ougandais a été assassiné dans des conditions non élucidées il y a quelques jours.