La première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a expliqué la décision de son gouvernement de retarder l’interdiction des thérapies de conversion traumatisante pour les gays, au nom de la liberté de religion.

20.000 personnes ont signé des pétitions appelant à la mise hors la loi de ces pseudo thérapies en Nouvelle-Zélande.

Le Comité spécial de la justice a été chargé d’examiner les pétitions et a conseillé au gouvernement de retarder la prise de décision quant à son interdiction en raison de préoccupations liées à la liberté d’expression.

"Cela me préoccupe et j'aimerais donc examiner le rapport de ce comité spécial, a-t-elle déclaré. C’est quelque chose que je connais très bien de la communauté LGBTI et qui me tient à coeur, et c’est un problème qui me préoccupe", a précisé Jacinda Ardern.

Mis en ligne le 22/10/2019