Quelques jours après la démission du président et du directeur général du Refuge, le procureur de la République de Montpellier a annoncé jeudi 25 février l’ouverture d’une enquête préliminaire pour "viol" et "harcèlement sexuel".

L’enquête a été ouverte après des signalements envoyés par la secrétaire générale de la Fondation et reçus le 15 février dernier par le parquet de Montpellier.

L’un de ces signalements concerne un viol présumé commis sur un jeune hébergé dans la chambre d’un appartement du Refuge. Un autre concerne "l’envoi de photographies intimes imputés à un dirigeant de la fondation", en l'occurence Nicolas Noguier, le président démissionnaire de la fondation, et un jeune homme.

L’enquête a vocation à s’inscrire dans la durée, selon le procureur, qui précise qu’il n’y a pas "d’actes", telles que des gardes à vue, des auditions ou encore des perquisitions, "à attendre dans les prochains jours".

Mis en ligne le 25/02/2021