"@minutehebdo merci de ne plus m'adresser votre prose... Elle ne m'intéresse pas!", a tweeté Sophie Montel, photo à l'appui d'un exemplaire de l'hebdomadaire qui lui a été adressé au Conseil régional de Bourgogne-Franche Comté où elle préside le groupe FN.

Ce message a été retweeté par Florian Philippot, dont elle est proche, ainsi que de nombreux proches du vice-président du FN. "Je me joins à la demande de Sophie Montel, j'ai déjà de quoi essuyer ma vaisselle", a par exemple tweeté Joffrey Bollée, directeur de cabinet de Florian Philippot et conseiller régional d'Île-de-France.

"Merci de ne plus m'adresser vos papiers qui ne peuvent me servir à allumer le feu, n'ayant pas de cheminée", a aussi écrit sur Twitter Bertrand Dutheil de la Rochère, conseiller régional d'Île-de-France et autre proche du bras droit de Marine Le Pen.

L'hebdomadaire est souvent critique vis-à-vis de Florian Philippot sur sa ligne économique jugée trop étatiste et sur la ligne pas assez conservatrice, selon eux, du FN sur les sujets de société.

Minute avait fait sa une début 2013 sur un supposé "lobby gay" qui tiendrait les manettes du parti d'extrême droite.

Dans son avant-dernier numéro, en date du 20 janvier, Minute a consacré cinq pages au Front national, dont trois pages d'entretien accordées par Jean-Lin Lacapelle, nouveau numéro quatre officieux du parti. Karim Ouchikh, président du Siel, un petit parti allié au FN, avait accordé un entretien à l'hebdomadaire en septembre, tout comme Julien Sanchez, le maire FN de Beaucaire (Gard).

Une source à Minute a indiqué que le journal était envoyé "pour trois semaines gracieusement" aux 358 élus régionaux frontistes.

(Source AFP)