Les hôtesses de la ligne Paris-Téhéran, qui se voient contraintes de porter pantalon, veste longue et voile couvrant les cheveux lorsqu'elles quittent la cabine ont obtenu de la compagnie que le leur accord pour voler sur cette ligne soit préalablement consenti. 

Mais une nouvelle polémique concerne cette fois le personnel de bord homosexuel qui alerte sur les conséquences possibles de leur orientation sexuelle lors de leur escale à Téhéran compte tenu de la politique de l'Iran vis à vis des homosexuels.

Une pétition en ce sens, lancée sur change.org le 7 avril par un steward gay de'Air France, rappelle que l'homosexualité est passible de la peine de mort en Iran et réclame que la même exception soit permise au personnel homosexuel qu'au hostesses.

L'auteur, Laurent M., y interpelle le PDG d'Air France et le secrétaire d'État aux transports en ce sens.

Il estime notamment que "pour des raisons autant morales qu'humaines, il est inconcevable de forcer quelqu'un à se rendre dans un pays où ses semblables sont condamnés pour qui ils sont".

Pour l'heure, Air France ne semble pas disposé à accorder à ses stewards homosexuels les mêmes conditions de refus de vol qu'aux hotesses. 

La compagnie fait valoir que l'Iran n'est pas le seul pays desservi par Air France où les relations homosexuelles sont sanctionnées par la loi. En particulier l'Algérie, le Cameroun, l'Égypte, le Maroc, le Sénégal, l'Arabie Saoudite ou encore les Émirats Arabes Unis.

Air France met également en avant qu'elle doit gérer un grand nombre de plannings avec une grande complexité qui rendrait difficile une politique de volontariat que cses concurrents ne pratiquent pas.