Insultes homophobes, sexistes, racistes contre des militants CGT - 1er-Mai à Paris

1er-Mai à Paris

Insultes homophobes, sexistes, racistes contre des militants CGT

La manifestation parisienne du 1er-Mai a été perturubée par des individus qui s'en sont pris à la CGT, à coup d'insultes homophobes, sexistes, racistes qui ont précédé des actes de vandalisations des véhicules de l'organisation. 

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Insultes homophobes, sexistes, racistes contre des militants CGT
1er-Mai à Paris

Mis en ligne le 03/05/2021

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1er-Mai Insultes homophobes CGT

La manifestation parisienne du 1er-Mai a été émaillée d'incidents.

46 personnes ont été interpellées à Paris, et trois policiers ont été blessés dans la capitale. La CGT a de son côté déploré samedi soir "21 blessés dont 4 graves", victimes d'une "extrême violence" commise par "un important groupe d'individus dont certains se revendiquant 'gilets jaunes'" en toute fin de manifestation parisienne.

"Insultes homophobes, sexistes, racistes, ont précédé des actes de vandalisations des véhicules des organisations", a énuméré la centrale dans un communiqué, évoquant "un déchainement de coups et de jets de projectiles" dont les militants CGT étaient selon le syndicat la "cible" privilégiée.

Une enquête pour "violences volontaires" et "dégradations" a été ouverte après ces violences samedi, a indiqué le parquet de Paris dimanche.

A la suite des faits commis "à l'encontre de militants et d'un véhicule de la CGT", le parquet de Paris a ouvert cette enquête pour "violences volontaires en réunion" et "dégradations en réunion", confiée à la Sûreté territoriale.

Sur LCI, son secrétaire général Philippe Martinez a dénoncé un moment "scandaleux" et mis en cause samedi soir "la sécurisation de la manifestation puisque les camions ont été empêchés de dégager de la place de la Nation".

Des responsables syndicaux et politiques ont condamné ces actes, à l'instar du numéro un de la CFDT, Laurent Berger, qui a exprimé sur Twitter sa "solidarité" et jugé "indigne de s'attaquer à une organisation syndicale et à ses militants".

La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a aussi adressé dimanche sur franceinfo "un mot de soutien aux syndicalistes et aux personnes de la CGT qui ont été pris à partie", jugeant cela "évidemment absolument inacceptable et intolérable".

Dès samedi soir, la ministre du Travail, Élisabeth Borne, avait condamné "très fermement" les perturbations ayant émaillé certains défilés.

Plusieurs responsables politiques de gauche ont aussi condamné les violences. "La violence déployée contre le grand syndicat signe la gravité de l'événement. Où va la France ?", a tweeté Jean-Luc Mélenchon (LFI). "Une fois encore des éléments ultra sont venus gâcher la fête des travailleurs", allant "jusqu'à s'en prendre à des syndicalistes de la CGT", a regretté de son côté Olivier Faure (PS), tandis que le PCF a témoigné de sa "solidarité", la porte-parole de Lutte Ouvrière Nathalie Arthaud dénonçant une agression "odieuse".

Rédaction avec AFP


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