Eglise catholique
La Conférence des évêques de France réaffirme son opposition à la PMA et la GPA
En pleine campagne présidentielle, le président de la Conférence des évêques de France a livré ses réflexions sur plusieurs sujets sociétaux sensibles tels que l'avortement, l'euthanasie, la PMA ou la GPA. mais aussi sur la question de la pédophilie dans l'église.
E-llico.com / Actus
La Conférence des évêques de France réaffirme son opposition à la PMA et la GPA
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Mis en ligne le 29/03/2017
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Le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, a redit mardi que "rien" ne pouvait dispenser l'Eglise d'"aider la justice" en matière de lutte contre les abus sexuels, après qu'elle a été mise en cause pour sa gestion des affaires de pédophilie.
L'archevêque de Marseille s'exprimait à l'ouverture de l'assemblée de printemps des évêques à Lourdes.
"Qu'on veuille bien nous croire: nous sommes profondément touchés par la souffrance des victimes et nous voulons les accueillir et les écouter de notre mieux", a affirmé le président de la CEF. "Nous sommes résolus à aider la justice à faire son travail", a-t-il poursuivi.
"La campagne électorale qui se déroule a apporté son lot d'informations, de suspicions, d'outrances, de fautes et finalement de violence même par rapport à cette part de la population française qui arrive tout juste à vivre et à faire des projets", a-t-il déploré. "Le rapport à l'argent peut aveugler et empêcher de percevoir le drame profond que vivent ceux qui n'ont pas accès au travail, à un logement digne, à la culture", a-t-il ajouté.
Il a aussi redit son souci de "dialogue" avec les musulmans et son attachement à une laïcité qui ne soit pas une "neutralisation progressive de l'espace public".
Sur les questions éthiques, Mgr Pontier a réaffirmé la doctrine de l'Eglise contre l'avortement, l'euthanasie, un glissement "vers des pratiques eugéniques" concernant les "enfants à naître" porteurs d'un handicap.
Sur la famille, la PMA (procréation médicalement assistée) voire la GPA (gestation pour autrui), il a exprimé sa conviction qu'"il n'y a pas de droit à l'enfant" et que "brouiller les repères de la filiation devrait apparaître comme une limite à ne pas franchir". "Nous espérons que les futurs gouvernants de notre pays en auront une vive conscience", a-t-il dit.
(Avec AFP)