Les parlementaires évoquent "un véritable plan Marshall, correctement doté, pour appuyer la consolidation démocratique et favoriser de manière globale l’investissement et le développement dans tous les secteurs de la vie économique et sociale".

Et le rapport précise les conditions posées par l'UE pour accorder une aide financière à la Tunisie.

Parmi ces conditions, liées étroitement aux droits de l’Homme, on trouve le contrôle du respect des libertés fondamentales, de l’égalité entre hommes et femmes, notamment en réformant le Code du statut personnel afin d’abolir les lois discriminatoires à l’égard des femmes, mais aussi la dépénalisation de l’homosexualité.

"L’Union européenne, préconise de réformer le code pénal et, en particulier, d’en abroger l’article 230, qui sanctionne l’homosexualité par une peine d’emprisonnement de trois ans et est contraire aux principes constitutionnels de non-discrimination et de protection de la vie privée", peut-on lire dans le rapport en question.