Les antirétroviraux réduisent le risque de transmission du VIH dans les couples - VIH / Etude

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Les antirétroviraux réduisent le risque de transmission du VIH dans les couples

Les antirétroviraux réduisent le risque de transmission du virus du sida dans les couples où l'un des partenaires est séropositif et qui ont des rapports sexuels sans préservatif, selon l'étude la plus étendue jamais effectuée sur ce sujet, publiée mardi aux Etats-Unis.

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Mis en ligne le 13/07/2016

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Aucun cas de transmission du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) entre ces partenaires n'a été détecté après 1,3 année passée en moyenne à suivre 900 couples, d'après les travaux publiés dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Ces couples,- près de deux tiers hétérosexuels (62%) et un tiers d'hommes homosexuels (38%) -, avaient indiqué au début de l'étude avoir eu des rapports non protégés pendant deux ans auparavant.

Un petit nombre, 108 homosexuels (33%) et 21 hétérosexuels (4%) séronégatifs, ont dit avoir eu des relations sans préservatif hors de leur couple. Parmi ceux-ci, onze ont été contaminés.

Les auteurs soulignent qu'on ne peut pas totalement exclure un risque de transmission, particulièrement pour des rapports anaux sur une période plus longue.

"Cette étude fournit des informations utiles pour mieux comprendre et apprécier le risque lié à ce virus pour les couples séro-différents ayant des rapports sexuels non-protégés, surtout pour les hétérosexuels", écrivent les chercheurs. Mais ils estiment qu'un suivi plus long est nécessaire pour procurer un niveau similaire de confiance ou d'appréciation du risque pour les rapports anaux.

De ce fait, les couples homosexuels dans l'étude seront suivis pendant encore trois ans.

Les personnes séropositives suivies pour l'étude, traitées avec des antirétroviraux, ont réduit leur charge virale à moins de 200 copies/ml, soit une infection quasiment indétectable.

"Les résultats de cette étude montrent clairement qu'un diagnostic précoce d'infection par le VIH et l'accès à un traitement efficace sont cruciaux pour réduire le nombre de nouveaux cas de VIH", souligne le professeur Jens Lundgren du Rigshospitalet, à l'université de Copenhague, l'un des principaux auteurs. "Dès qu'une personne infectée supprime sa charge virale avec des antirétroviraux, le risque de transmission devient minimum", ajoute-t-il.

Pendant la période de suivi, les couples ont fait part de 37 rapports annuels non-protégés en moyenne. L'étude a été menée sur 75 sites cliniques dans 14 pays européens entre septembre 2010 et mai 2014.

(Source AFP)

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