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Simple mise en garde à Agnès Thill pour ses propos contre la PMA pour toutes
L'élue LREM Agnès Thill, dont certains députés ont demandé à plusieurs reprises l'exclusion après des déclarations anti-PMA, a reçu une simple "mise en garde" de la part de son parti, a-t-elle indiqué aujourd'hui à l'AFP.
E-llico.com / Actus
Simple mise en garde à Agnès Thill pour ses propos contre la PMA pour toutes
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Mis en ligne le 21/02/2019
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Assistée d'un avocat, elle avait été entendue mardi par la commission des conflits de La République en marche. Agnès Thill "se réjoui(t) de demeurer membre du mouvement LaREM, dont (elle) partage et adhère à toutes les valeurs", selon un communiqué. "Je me suis engagée à faire attention à mes propos", a précisé à l'AFP la députée de l'Oise, se félicitant que soit "reconnu" qu'elle n'est "ni homophobe, ni islamophobe".
Dans un courrier qu'elle va envoyer à son président de groupe Gilles Le Gendre, elle demande désormais "un débat apaisé et serein" et prévient qu'elle déposera plainte en cas de "nouvelle attaque" de la part de ses collègues, notamment sur sa vie privée et sa religion catholique.
Agnès Thill, qui s'oppose à l'extension de la PMA, avait estimé en janvier que "l'absence de genre dans le mot parent favorise l'éclosion d'écoles coraniques", à l'occasion de la publication du rapport de la mission parlementaire sur la bioéthique. Elle avait déjà été mise en garde à plusieurs reprises auparavant par LREM, notamment pour des propos concernant un supposé "lobby LGBT à l'Assemblée nationale".
En novembre dernier en particulier, le mouvement LREM et Gilles Le Gendre avaient déjà adressé une lettre à la députée, la mettant en garde une "dernière" fois "contre les excès" de ses "prises de position publiques".
Dernièrement, elle a suscité une nouvelle levée de boucliers après avoir comparé les "femmes seules" qui souffrent de ne pas avoir d'enfant et veulent bénéficier de la PMA à des "drogués". La députée s'est déjà expliquée devant le bureau du groupe LREM de l'Assemblée. Elle a "retiré" ses propos ayant pu "blesser", mais a maintenu ses "positions".
Rédaction avec AFP
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