Marion Maréchal-Le Pen conteste la nomination du fondateur de GayLib au sein du Rassemblement Bleu Marine - Front National

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Marion Maréchal-Le Pen conteste la nomination du fondateur de GayLib au sein du Rassemblement Bleu Marine

Marion Maréchal-Le Pen publie cette semaine une tribune dans l'hebdomadaire d'extrême droite Valeurs Actuelles dans laquelle elle exprime son opposition à la nomination de Sébastien Chenu, ancien secrétaire national de l'UMP et co-fondateur de GayLib.

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Mis en ligne le 19/12/2014

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Députée FN du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen conteste la nomination de Sébastien Chenu, fondateur de GayLib, au sein du Rassemblement Bleu Marine (RBM) dans un texte intitulé "Contre le communautarisme militant".

"La sexualité n'est pas un programme politique, pas plus que l'origine ou la religion", y écrit la petite fille du fondateur du Front National et nièce de son actuelle présidente.

Pour la benjamine du clan Le Pen "le meilleur moyen de protéger les minorités est de mettre en avant ce qui nous unit plutôt que ce qui nous différencie, à savoir la seule communauté qui vaille la peine de se battre : la communauté nationale. "Il faut cesser de les pousser à afficher leurs spécificités comme un étendard dans des représentations communautaristes aussi ridicules que la Gay Pride…", conseille-t-elle.

En cause, selon elle "la destruction de l'identité culturelle de la France". "La gauche, structurée doctrinalement par la lutte des classes, transpose ce modèle de conflit à toutes les strates de la société : les femmes contre le patriarcat, l’homosexualité contre l’'hétéronormativité', le droit à la différence des minorités ethniques contre l’assimilation à la française. Tout est bon pour détruire l’identité culturelle, juridique, historique de la France, cette nation 'conservatrice', 'réactionnaire', "rétrograde', voire franchement 'obscurantiste'".

Celle qui - à la différence notable de sa tante - a participé à toutes les Manifs pour tous se sert de sa plume pour tenter de rassembler derrière d'elle tous ceux qui au FN ou au RBM ne supportent pas la nouvelle visibilité des homos du parti d'extrême droite et peut être même leur présence en son sein.

En s'en prenant au "communautarisme", elle s'affirme comme la tête de file d'un courant traditionnaliste, catholique, et anti-gay qui se sent mis à mal par la tolérance affichée de Marine Le Pen envers les homosexuels et dont Florian Philippot - qu'elle déteste - est la figure emblématique depuis le outing dont il a été l'objet.

(Photo AFP)

 

 

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