Mélenchon nie l'homophobie des agents RATP contre leur collègue non-gréviste - Insultes homophobes

Insultes homophobes

Mélenchon nie l'homophobie des agents RATP contre leur collègue non-gréviste

Jean-Luc Mélenchon a défendu hier les trois chauffeurs RATP grévistes convoqués par leur direction pour avoir proféré des insultes homophobes contre une un collègue non-gréviste. Le leader de La France Insoumise nie le caractère homophobe des injures constatées. 

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Mis en ligne le 14/01/2020

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Lundi, le leader de La France insoumise et le secrétaire général de la CGT étaient présents à un rassemblement de soutien à trois agents RATP convoqués par leur direction pour avoir proféré des insultes homophobes contre un collègue non gréviste. Ce qu'ils contestent malgré une vidéo de la scène confondante pour eux.

"On n'est pas dans un salon de thé. On est dans la lutte, on n'est pas dans un gala quoi ! Vous voulez que je fasse la liste des injures que les Français manient tous les jours ? Ce n'est pas vrai, ils ne sont pas homophobes", a déclaré le leader de La France Insoumise sur RTL.

Pour l'ex-candidat à la présidentielle, les convoqués ne sont donc "pas homophobes" et il n'auraient fait qu'utiliser "des injures que les Français manient tous les jours".

Autrement dit, traiter quelqu'un de "suceur de bites", "sale pédé" et "enculé", relèverait "de la vanne", toujours selon les commentaires de Mélenchon qui estime que cette affaire n'a pour but que de "discréditer la lutte contre la réforme des retraites".

Cette relativisation des injures homophobes rejoint celle mise en avant par des supporters de football fréquemment mis en cause pour des propos identiques ou comparables.

Elle constitue manifestement de point de vue officiel de LFI puis le n°2 de l'organisation, Adrien Quatennens, a défendu ce matin sur France Info qu'il n'y a "pas besoin de fausses polémiques sur le sujet".

 

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