Paris constitue un espace privilégié pour les homosexuels, selon une étude - Sexualité

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Paris constitue un espace privilégié pour les homosexuels, selon une étude

Une étude de l'Ifop sur la sexualité des Parisiens établit que la capitale constitue un espace privilégié pour les homosexuels.

E-llico.com / Actus

Paris constitue un espace privilégié pour les homosexuels, selon une étude
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Mis en ligne le 05/01/2017

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Le site de rencontre CAM4 a lancé avec l’Ifop un "Observatoire de la vie sexuelle des Parisiens à l'heure des nouvelles technologies".

Les études locales sur la sexualité étant rares, ce dispositif réalisé auprès d’un échantillon représentatif de 2.000 Parisiens repose sur le principe d’une "enquête miroir" qui compare les Parisiens à l’ensemble des Français sur tout un ensemble de questions relatives à leur vie de couple, leurs expériences et leurs pratiques sexuelles.

Les premiers résultats de cet observatoire montrent que la capitale constitue, comme toute grande ville, un refuge des "sexualités minoritaires"  (homosexualité, échangisme,…).

Selon ce sondage, Paris constitue un espace privilégié pour les homosexuels : 13% Parisiens se définissent comme gays, soit près du double de l’ensemble des Français (7%).

Chez les hommes, les expériences à caractère "bisexuel" apparaissent aussi beaucoup plus répandues à Paris (27%) que dans le reste du pays (17%). 3.

Les Parisiens sont également trois fois plus nombreux (15%) que la moyenne des Français (5%) à s'être adonnés à l'échangisme.

La proportion de célibataires est nettement plus élevée dans la population adulte vivant dans Paris intra-muros (43%) que dans la population résidant en province (33%)

La population parisienne affiche également un nombre moyen de partenaires sexuels au cours de la vie quasiment deux fois plus élevé (19) que la moyenne (11).

Paris constitue un environnement propice au ʺone night standʺ : les deux tiers des hommes (66%) et la moitié des femmes (50%) ont déjà eu un rapport sans lendemain.

L'enquête nous apprend aussi que 42% des jeunes de moins de 25 ans et jusqu’à 48% des étudiants admettent avoir déjà eu un rapport sexuel après avoir consommé de la drogue.

"Constituant un espace où la sexualité est moins contrôlée et où la transgression des interdits est beaucoup moins sanctionnée, la métropole parisienne apparaît clairement comme un lieu d’émancipation et de liberté privilégiés, le territoire de la liberté sexuelle par excellence", estime l'Ifop.

(Source Ifop)

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