Rassemblements contre l'homophobie après de violentes agressions - Rouen / Marseille

Rouen / Marseille

Rassemblements contre l'homophobie après de violentes agressions

Près de 800 personnes se sont rassemblées samedi sur le pont Pierre-Corneille à Rouen pour dénoncer les actes homophobes après la violente agression d'un homme de 34 ans à la sortie d'une boîte de nuit, a-t-on appris auprès des organisateurs et de la police.

E-llico.com / Actus

Rassemblements contre l'homophobie après de violentes agressions
Rouen / Marseille

Mis en ligne le 04/11/2018

Tags

Agressions homophobes

Sur le même sujet

Le parquet de Rouen ouvre une enquête pour agression homophobe, séquestration et extorsion
Justice
Le parquet de Rouen ouvre une enquête pour agression homophobe, séquestration et extorsion
Violent guet-apens homophobe à Rouen
Agression
Violent guet-apens homophobe à Rouen

Plusieurs temps de parole ont été organisés, en présence du maire de Rouen Yvon Robert, et de familles venues avec des enfants qui tenaient des drapeaux arc en ciel. Une lettre transmise par la victime de l'agression a été lue.

"On a voulu dénoncer la banalisation du discours homophobe. Il y a toujours plus d'agressions", a déclaré à l'AFP Géraldine Chambon du centre LGBTI de Normandie. Une chaîne humaine a clôturé le rassemblement.

La victime de l'agression, qui a porté plainte contre X la semaine dernière, a expliqué aux enquêteurs avoir été "frappée à de très nombreuses reprises, avec de nombreuses insultes homophobes" après être "montée volontairement dans une voiture à la sortie d'une boîte de nuit rouennaise".

Selon son récit, "ses agresseurs sont parvenus à lui dérober 800 euros. La victime est ensuite parvenue à prendre la fuite, en profitant du sas de sortie d'une banque où il était entré pour aller retirer de l'argent au guichet sur demande de ses agresseurs", selon une source proche de l'enquête.

A Marseille, entre 200 et 300 personnes se sont également réunies sur le Vieux-Port, en portant des drapeaux arc-en-ciel. Ils ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes d'actes homophobes, dont plusieurs ont eu lieu dans le centre-ville et dans la région, comme à Arles où un étudiant homosexuel a été jeté dans le Rhône en juin.

"Je me fais insulter, traiter de tous les noms, il faut que ça cesse", a témoigné auprès de l'AFP Vincent, un étudiant marseillais de 21 ans, drapeau arc-en-ciel sur le dos, en expliquant ne pas pouvoir "tenir la main de (son) copain en public dans certains quartiers de Marseille". Pour Emilie, étudiante de 19 ans, depuis "le mariage pour tous, les gens ont l'impression que tout va bien... Mais l'homophobie continue. Il faut changer les mentalités, surtout chez les jeunes, ça passe par eux".

(Source AFP)

Retrouvez les archives d'Illico / E-llico.com.

Plus 40.000 articles de la rédaction retraçant la vie de la communauté LGBT dans les domaines politique, sociétal, culturel et sanitaire de 2001 à 2022.

Tapez un mot-clé exprimant votre recherche dans le moteur de recherche ci-dessus.