Le 7 août dernier, Mounir Fadhloun et Stéphane Siméon ont ciblé un lieu de drague homosexuelle en forêt de Compiègne avec l'intention de voler leur victime après l'avoir séquestré.

Lors de leur comparution, ils ont nié le caractère homophobe de leur méfait contre toute évidence.

Ene effet, après l'avoir mis en confiance, ils lui ont demandé de les suivre en voiture dans un endroit discret et l'ont alors jeté au sol avant de le dépouiller, lui dérobant les clés de son véhicule et son portefeuille.

A l’aide de ruban adhésif et autres sangles, la victime est ligotée et bâillonnée, avant d'être enfermée dans le coffre.

Les deux agresseurs vont ensuite retirer de l'argent avec la carte bancaire volée avant de retourner en forêt et d'abandonner leur victime, attachée à un arbre. Elle va mettre plus de trois quarts d'heures à se libérer.

Pris en stop, il est conduit à l’hôpital. Son agression lui a valu dix jours d’interruption totale de travail (ITT).

Les deux agresseurs prennent d'abord la direction de l’Espagne à bord de la voiture volée, mais sont victimes d'un accident de la route.

De retour en France, ils envisage une fuite vers la Tunisie. Ils seront finalement interpellés à Thonon-les-Bains en Haute-Savoie.

Mounir Fadhloun et Stéphane Siméon ont un passé judiciaire chargé avec des peines de prison. 

"Ce n’est pas du tout quelque chose qui dérape, c’était froidement calculé et la victime a été frappée gratuitement", a expliqué la procureure au cours de leur procès. Ils ont écopés de six ans de prison ferme avec mandat de dépôt.