Journée contre le harcèlement scolaire
SOS homophobie aux côtés des victimes
Jeudi 9 novembre était décrétée Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. A cette occasion, SOS homophobie a exprimé son soutien à toutes les personnes victimes de harcèlement dans le milieu scolaire.
E-llico.com / Actus
SOS homophobie aux côtés des victimes
Journée contre le harcèlement scolaire
Mis en ligne le 10/11/2017
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Insultes, brimades, agressions physiques à répétition, le harcèlement scolaire a des conséquences graves qui peuvent conduire à une diminution de l'estime de soi, à l’isolement des l'adolescents, à de l’échec scolaire voire, dans les cas les plus sérieux, à des tentatives de suicide.
"Le constat de la persistance de l’homophobie et de la transphobie en milieu scolaire est préoccupant", a souligné SOS homophobie. Les jeunes LGBT ont 4 fois plus de risque de faire une tentative de suicide que le reste de la population.
"Pédé reste, en 2017, l’insulte la plus prononcée dans les cours de récréation, rappelle l'associatio de lutte contre les LGBTphobies. Nous saluons l'action des pouvoirs publics, notamment l'intégration en 2015 de la lutte contre l'homophobie et la transphobie dans les programmes scolaires. Il serait important, à présent, de de renouer avec la formation des enseignant.e.s et des encadrant.e.s éducatifs à la lutte contre l'homophobie et la transphobie".
La prévention est un outil essentiel de lutte contre le harcèlement scolaire. En 2016, SOS homophobie est intervenue en milieu scolaire et a sensibilité près de 22000 élèves partout en France à la lutte contre l’homophobie et la transphobie. L’association réalise au moins une intervention en milieu scolaire par jour.
"La sécurité des enfants à l’école relève de la responsabilité de l’Etat, estime l'association. Ignorer ou détourner le regard face à un acte homophobe ou transphobe commis à l’encontre d’un.e élève dans une classe ou dans une cours de récréation, c’est se rendre complice et coupable de cet acte et des conséquences graves qu’il implique sur la victime".
(Source SOS homophobie)