SOS homophobie dénonce <I>un noyautage</I> par les anti-PMA - Etats généraux de la bioéthique

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SOS homophobie dénonce un noyautage par les anti-PMA

La période de consultation des Etats généraux de la bioéthique a pris fin lundi laissant les organisations LGBT déçues. Elles dénoncent la main-mise des anti-PMA sur ces débats. 

E-llico.com / Actus

SOS homophobie dénonce un noyautage par les anti-PMA
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Mis en ligne le 02/05/2018

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SOS homophobie dresse un bilan critique des débats qui se sont tenus dans le cadre des Etats généraux de la bioéthique et qui ont pris fin lundi.

L'association dénonce "un noyautage de cette consultation par les anti-PMA". "L’expression de leur opinion s’est trop souvent traduite par des propos LGBTphobes dénigrant les familles homoparentales, comparant nos enfants à des OGM, ouvrant un magasin pour acheter des bébés", souligne-t-elle. 

"Bien que nos familles ne devraient pas faire débat, nous nous sommes prêtés à l’exercice démocratique dont le CCNE (Comité consultatif national d'éthique) devait être le garant. Auditionnés le 26 avril, nous avons aussi participé à certains débats régionaux et à la consultation en ligne. Force est de constater le parasitage de ces espaces d’échanges par les anti-PMA", affirme SOS homophobie.

Ainsi, "la rubrique "Procréation et société" du site internet du CCNE est "un miroir déformant de l’image que les anti-PMA ont voulu lui donner", souligne l'association.

Du propre aveu du Médiateur du CCNE, "la nature des États généraux n’est pas référendaire" et "les contributions sur le site web ne peuvent pas être représentatives de la société française".

A contrario, les sondages effectués sur des échantillons représentatifs (BVA pour l’Obs, Ifop pour La Croix) montrent qu’une nette majorité des Françaiss sont favorables à l’ouverture de la PMA. 

En résumé, on est loin du "débat apaisé" souhaité par le Président de la République. 

SOS homophobie insiste auprès des pouvoirs publics sur "l’urgence d’une loi qui étend la PMA et protège pleinement toutes les familles". 

(Source SOS homophobie) 

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