"Ce week-end j'ai trouvé qu'on assistait au naufrage d'un chef. Quelqu'un qui a fait toute sa carrière en disant 'moi je suis un sacré bonhomme, je décide, j'ai peur de rien, j'ai peur de personne, les gens peuvent protester dans la rue, moi quand j'ai décidé j'ai décidé' et là, il arrive dans un sous-courant de l'UMP, il dit en gros ce qu'il pense, il voit que ça hurle, il change de position", a-t-il déclaré lors de l'émission "Preuve par 3" (Public Sénat/AFP/Dailymotion).

"Vraiment j'ai eu le sentiment qu'on assistait au naufrage d'un chef. Nicolas Sarkozy s'est révélé n'être plus ce qu'il affirmait qu'il était, c'est-à-dire un patron et un chef", a-t-il ajouté.

"Alors qu'on lui faisait remarquer que l'ex-chef d'Etat serait selon toute vraisemblance élu président de l'UMP à la fin du mois, Thierry Mandon a répondu: "Nous verrons. Il peut être élu à la présidence de l'UMP et emmener son organisation un peu comme les éléphants qui vont au cimetière mais toute la troupe avec lui".

Samedi, lors d'un meeting du courant "sens commun", M. Sarkozy s'est finalement prononcé pour "l'abrogation" de la loi Taubira sur le mariage pour tous après avoir été chahuté pour avoir d'abord évoqué une "réécriture" de la loi.

(Source AFP)