Un couple gay voit ses fenêtres repeintes en rose par son propriétaire - Allemagne / Hanovre

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Un couple gay voit ses fenêtres repeintes en rose par son propriétaire

Un couple de locataires gays de Hanovre en Allemagne accuse sa coopérative de logement de brimades homophobes pour avoir repeint ses encadrements de fenêtres en rose. Le couple a engagé une action en justice. 

E-llico.com / Actus

Un couple gay voit ses fenêtres repeintes en rose par son propriétaire
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Mis en ligne le 25/11/2019

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Allemagne Hanovre Homophobie

Le tribunal de Hanovre a été saisi d'une allégation d'homophobie par un couple gay qui met en cause sa coopérative de logement.

Les deux hommes s'estiment victimes de discrimination car ils ont été les seuls locataires de leur immeuble à avoir des encadrements de fenêtre repeints en rose.

Ils considèrent qu'ils ont fait l'objet d'une brimade homophobe dans la mesure où ils avaient refusé des travaux de modernisation des huisseries.

Pour tous les autres locataires, les fenêtres ont été remplacées, mais le couple gay n'a pas accepté cette modernisation.

Le couple réclamait 1.500 euros d’indemnités pour discrimination. Lors d'une audience tenue jeudi dernier au tribunal de première instance du tribunal de district de Hanovre, l'avocat du bailleur a rejetté ces accusations. Il  a prétendu que la peinture rose n’avait servi qu’au "marquage" des fenêtres non réhabilitées.

Les parties en conflit ont finalement convenu d'un réglement négocié: le couple gay reçoit de la coopérative de logement 1.000 euros pour la discrimination "perçue de manière subjective". Mais les deux hommes ont annoncé qu'ils chercheraient un nouvel appartement.

L'organisme propriétaire a déjà fait parler de lui par le passé. Il y a quelques années, le Wohnungsgenossenschaft Gartenheim avait été sérieusement accusé de racisme. Dans son rapport annuel 2015, le directeur général de l'organisme avait tenu des propos contre les réfugiés. 

Il parlait d'une "explosion numérique de personnes entrant dans notre système de logement" et considérait que depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne est un "pays occupé" et, dans une large mesure, "sous contrôle étranger".

Le maire de Hanovre, Stefan Schostok (SPD), avait vivement critiqué ces "slogans inhumains". 

      

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