Kenneth Morgan Stancil, 20 ans, a expliqué que sa victime aurait fait des avances à son jeune frère. "Je hais les gays avec passion. Je ferais toujours tout pour protéger la famille", a-t-il ajouté indiquant ne rien regrette des son acte.

Le meutrier présumé estime avoir fait "une bonne action", en déclarant qu’il a "débarrassé le monde d’un nouveau pédophile". 

Ron Lane, la victime, âgée de 44 ans au moment des faits, a été tué d’une balle dans la tête.

Visage tatoué de l'inscription 88 en référence aux initiales "Heil Hitler", le jeune Américain aurait découvert des messages envoyés par la victime à son frère de 16 ans.

"Il ne l’a pas touché, mais il voulait essayer et je n’allais pas laisser cela se produire", a-t-il expliqué concédant avoir prévu son crime une semaine plus tôt.

Il a par ailleurs indiqué se moquer de la justice et de la sanction. "Si je suis condamné à la prison à vie, alors je suis condamné à la prison à vie. Je suis un putain de meurtrier. Je n'en ai rien à foutre".

L’enquête judiciaire s’achemine désormais vers un crime de haine.

Stancil connaissait sa victime puisque Ron Lane était responsable d'un service de l'université où il avait décroché un job avant d'être renvoyé en mars pour absentéisme, selon la direction de l’université.