
Les grosses queues
On serait bien hypocrites si on ne se l’avouait pas franchement : on aime tous les grosses queues ! Un homme pas terrible terrible mais qui a une queue imposante arrivera toujours à faire des rencontres. Les gays vouent un culte démesuré au mythe de l’étalon. Les dessins érotiques style Tom of Finland et la majeure partie des films X nous montrent bien que l’homme idéal dispose d’un "bras d’enfant" dans le Calvin Klein. Nous aimons la démesure dans la virilité. Mais une question se pose : un TTBM baise-t-il mieux qu’un autre ? Le débat reste ouvert…
Cédric, 25 ans, Lyon.
Depuis que j’ai 14 ans, je baise avec des mecs. J’ai un faible, ce sont ceux qui sont très bien, mais alors très bien, pourvus par la nature. Ça vient de ma première fois. C’était avec un copain d’enfance, Michel. On était chez moi, on parlait cul, on bandait comme des chiens et on a décidé de se branler. Quand Michel a sorti sa queue, j’étais comme hypnotisé : elle était énorme ! J’avais jamais vu la queue d’un autre jusque-là, juste la mienne qui se trouvait d’un coup ridiculement petite comparée au braquemart de Michel. C’est simple, je ne pouvais pas détacher mes yeux de son outil. Il était assez content de ma réaction et annonçait fièrement 21 centimètres pour je ne sais plus combien de large. Mes yeux étaient rivés sur cette énorme queue au gland violacé, si bien que je ne me touchais plus. Je mourais d’envie de la toucher, de l’inspecter de mes dix doigts et de la branler vigoureusement. Je regretterai toute ma vie de ne jamais avoir osé. Lorsque Michel, après s’être branlé trois minutes, se mit à cracher des hectolitres de sperme, moi-même j’ai joui. Mais sans me toucher. Le choc érotique de cette toute première fois m’a marqué à tout jamais. Depuis, lorsque je fais du minitel ou du réseau, j’ai un critère : il me faut des mecs certes beaux et bien faits, mais surtout très bien montés. C’est capital. Rien ne me plait plus qu’un garçon très bien outillé. J’aime lécher une grosse bite, l’enfourner dans ma bouche, le sucer jusqu’à la garde au point de m’étouffer. Ce sont des sensations indescriptibles. En revanche, même si j’adore m’occuper d’une bonne queue bien lourde, pas question qu’elle vienne fouiller mon anus. Je suis définitivement actif !
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Arnaud, 27 ans, Paris 3ème.
Depuis que je suis monté à la capitale, il y a maintenant cinq ans, je baise comme un fou. Ça me change de mon Saint-Brieuc natal où il était très difficile de faire des rencontres. A Paris, pour peu qu’on soit un peu mignon, on peut trouver chaussure à son pied tous les soirs. Je ne suis pas très difficile avec les mecs. Enfin si… Peu importe qu’il ait 20 ans ou 40, qu’il soit black, beur, blanc, très maigre ou enveloppé, tout ce qui m’intéresse, c’est la taille de son sexe ! J’ai une passion illimitée pour le sexe masculin hypertrophié. Les très gros calibres ne me font pas peur, au contraire ! C’est venu petit à petit. La première fois où j’ai eu affaire à un TTBM, ça a été assez dur. Jean-Yves était d’origine kabyle et avait un sexe énorme, plus gros encore que celui de l’acteur porno Titoff. Avec Jean-Yves, j’ai mordu le pelochon plus d’une fois. Mais la douleur laissait vite la place au plaisir. C’était trop bon, y a pas d’autres mots… Maintenant, j’ai pris le pli et je peux me faire enfiler sans problème par des 22 23 centimètres. Plus c’est long, plus c’est bon et mon cul en redemande, le salaud ! Quand je me fais enculer par un mastodonte, je me sens incroyablement bien, comme rempli par une force inouïe. C’est bête à dire, mais c’est comme ça. Je suis resté deux ans avec un garçon uniquement à cause de sa bite qui me labourait joyeusement le cul. Dommage qu’il ait voulu vivre en Asie… Le problème qui se présente à moi aujourd’hui, c’est de trouver des hommes à la hauteur de mes exigences. Car des mecs qui se prétendent bien montés mais qui en fait restent dans une ennuyeuse moyenne sont légion ! Je veux pas des mythos, juste du réel. Je n’ai jamais pris mon pied autrement. Ah, si avec les godes realistic (une tendresse particulière pour celui de Jeff Stryker). Je suppose que la prochaine étape, ce sera le fist-fucking. Là non plus, ça ne me fait pas peur…
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Gérôme, 32 ans, Toulouse.
J’ai de la chance, Dame nature m’a bien gâté. J’ai mis du temps à m’en rendre compte. Je suis resté trois ans avec la même fille qui n’avait jamais eu d’expérience. C’est lorsque j’ai découvert mon homosexualité et que je me suis décidé à sauter le pas que j’ai compris ma chance. La première fois que je me suis retrouvé avec un mec, c’était à l’armée avec un infirmier vicelard. Pendant la durée des classes, il me faisait venir sous le moindre prétexte pour s’occuper de moi et surtout de ma queue. Il l’a mesurée et m’a sorti des chiffres qui seraient pour beaucoup à peine croyables : 22 x 16 centimètres. Avec lui et avec d’autres appelés, je me suis bien amusé. Ils vénéraient tous ma queue et me suppliaient de les laisser la sucer ou de les enculer. C’était très excitant. C’est incroyable le nombre de beaux mecs que je me suis tapé grâce à ce que j’ai dans mon slip. En ce moment, j’ai arrêté le sport et j’ai pris du poids. Mon bidon n’est pas impressionnant mais est dissuasif surtout au sauna où j’ai l’habitude de faire des rencontres. Toutefois, sur place, je n’hésite pas à exhiber mes 22 centimètres et je peux vous dire que certains mecs sublimes délaissent les minous pour moi. Mais posséder une grosse queue présente aussi quelques inconvénients. D’abord, il y a le fait que les mecs ne cherchent que ça et ne s’intéressent pas à ce que vous avez dans le ciboulot. Et puis, tout le monde n’aime pas les grosses queues. Il y a trois ans, j’étais tombé fou amoureux de Loïc, un petit breton adorable, beau comme un Dieu. Il était passif mais n’arrivait jamais à se faire enculer par mes soins. "Trop grosse pour moi !", me scandait-il. Il a fini par prendre le large… Mais comme dit le dicton, un de perdu, dix de gagnés.