A peine retombée la polémique sur les paroles d'un morceau intitulé "Sale pute" du chanteur Orelsan - dont la vidéo a créé un buzz sur le net - SOS homophobie pointe l'homophobie du même auteur.

Dans "Sale pute", le chanteur parlait de sa "meuf" comme d'"une truie qui mérites sa place à l'abattoir".
Ces paroles ont ému à juste titre les défenseurs des droits des femmes.
Comme souvent dans pareille contexte, l'homophobie voisine avec la misogynie et le sexisme. C'est ce que confirme le texte d'un single du même artiste baptisé "Changement".

Les paroles sont explicites. Qu'on en juge : "Les mecs fashion sont plus pédés que la moyenne des phoques. Pédé !", "En boîte la CC circule/les pédés gesticulent", "Les gars s'habillent comme des meufs, et les meufs comme des chiennes, elles kiffent les mecs efféminés comme si elles étaient lesbiennes".
Le mépris des homosexuels et des lesbiennes y est clairement affiché.

La maison de disques du chanteur, "3ème Bureau Wagram", se retranche derrière la liberté artistique.
"On aimerait savoir si cette liberté artistique serait brandie pour les mêmes paroles en remplaçant les femmes ou les " pédés " par "Youpin, négros ou bougnoules", interroge SOS Homophobie qui dénonce "un nouvel adepte de la murder music".

Mis en ligne le 10/04/2009