La dernière stratégie aura été la bonne. En proposant un nouveau texte, spécifique, aus deux assemblée sur l'abrogation de le politique du "Dont'ask, don't tell", la promesse de Barack Obama pourra être tenu in extremis, après des mois et des mois de rebondissements judiciaires et parlemenataires et qui avait rendu incertaine l'issue de ce dossier divisant Républicains et  Démocrates, mais aussi la haute hiérarchie militaire.

Les sénateurs américains ont adopté samedi le texte par 65 voix contre 31, dans la foulée de leur collègues del la Chambre des rérpsentants qui l'avaient, eux, validé jeudi dernier.

Au total huit élus républicains ont voté pour la mesure, malgré la forte opposition de la majorité des sénateurs de leur camp.

"La première victime de la guerre en Irak était un homosexuel. La mine qui lui a arraché la jambe droite se moquait de savoir s'il était gay ou hétéro. Nous devrions faire de même", avait déclaré le sénateur démocrate Carl Levin, qui préside la commission de la Défense du Sénat pendant les débats.

"Aujourd'hui le Sénat a réalisé une avancée historique vers la fin d'une politique qui mine notre sécurité nationale et viole les idéaux que défendent nos hommes et femmes en uniforme et pour lesquels ils risquent leur vie", avait réagi le président Obama qui avait inscrit cette mesure au rang des ses promesses de campagne.

Toutefois les militaires gay vont encore faire preuve d'un peu de patience pour vivre ouvertement. Après la promulgation de la loi, il faudra en effet plusieurs mois avant son entrée en vigueur.

Saluant un vote "historique", le secrétaire à la Défense Robert Gates a prévenu les militaires que "pendant ce temps, la loi actuelle reste en vigueur", même si dans les faits aucune procédure visant à chasser de l'armée un soldat homosexuel n'a été engagée depuis octobre, selon le Pentagone.

Dans un premier temps, le secrétaire à la Défense et le chef d'état-major interarmées, l'amiral Mike Mullen, vont devoir "certifier" par écrit que l'application des nouvelles règles ne compromet pas "le niveau de préparation des forces armées, leur efficacité, la cohésion des unités et le recrutement".

Pour préparer l'intégration de soldats homosexuels, le Pentagone prévoit aussi, selon le rapport dévoilé fin novembre, de toiletter le code de justice militaire.

Le temps que prendra cette phase de préparation de l'armée n'a pas été précisé. Cette étape franchie, il faudra encore un délai de 60 jours avant l'entrée en vigueur des nouvelles règles.

Pour l'amiral Mullen, la transition doit s'opérer de façon "responsable et mesurée".

Davant ce calendrier imposant, un groupe militant pour les droits des homosexuels, Human Rights Campaign, a appelé samedi dans un communiqué Barack Obama et Robert Gates à "s'assurer que le processus de certification soit promptement mené".

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