A partir de l'étude des profils de 50 patients atteints d'hépatite C, des chercheurs de l'Inserm, de l'Institut Pasteur et de l'université Paris Descartes ont établi que que l'efficacité du traitement standard de cette infection - à base d'interféron associé à un antiviral - pouvait être prédit avant son démarrage.

Leurs travaux vont permettre le développement par une société américaine d'un test pronostique, à partir d'une simple prise de sang, avec l'objectif d'une commercialisation prochaine.

Le traitement de l'hépatite C est long et comporte des effets secondaires importants. Il n'aboutit à une guérison que chez la moitié des patients traités.

Par ailleurs, l'Agence des produits de santé vient d'ailleurs de délivrer une Autorisation temporaire d'utilisation à deux nouvelles molécules en attente d'autorisation de mise sur le marché, le Bocéprévir (Schering-Plough) et le Télaprévir (Janssen-Cilag) qui peuvent être utilisées chez des malades cirrhotiques en échec de traitement.

237.000 personnes sont atteintes d'hépatite C chronique en France. Entre 2.700 et 4.400 nouvelles contaminations sont constatées par an et 2.600 décès, selon l'association SOS Hépatites.