Selon l'organisation Human Rights Watch (HRW), le premier décès est intervenu le 29 novembre 2010 et le dernier le 17 janvier dernier.

Les femmes ont été assassinées dans la rue ou à leur domicile par arme à feu.

Pour Indyra Mendoza, directrice du groupe lesbien Red Cattrachas Lesbica, "l'impunité avec laquelle ces meurtres ont eu lieu a secoué, la communauté LGB hondurienne".

"Nous avons besoin de changements législatifs et de programmes de prévention pour mettre fin à la discrimination au Honduras, car pour l'instant nous vivons notre vie dans la clandestinité", a-t-elle expliqué."

Human Rights Watch a précisé que les femmes assassinées semblent avoir été torturées avant d'être tuées.

Pour l'heure, les autorités ne sont pas parvenu pas à élucider ces meurtres.

"Il appartient au gouvernement de respecter son engagement à protéger les droits de tous les Honduriens, indépendamment de leur identité de genre et l'orientation sexuelle", écrit HRW dans un communiqué.