Ce dernier, président de la commission médicale du CIO, a esquissé ce que pourraient être ces règles, notamment que les "femmes engagées affichent des niveaux d'androgènes inférieurs aux valeurs enregistrées chez les hommes ou du moins qu'elles n'en retirent aucun avantage pour la compétition".

Un groupe d'experts pourrait éventuellement procéder à une évaluation de chaque cas, l'occurence de l'hyperandrogénisme étant rare.

"Certaines femmes peuvent développer des caractères masculins à la suite d'une surproduction d'hormones sexuelles mâles appelées androgènes", a poursuivi Arne Ljungqvist qui préfère le terme d'hyperandrogénisme à celui de désordre du développement sexuel, plus vague.

"Beaucoup pensent que le débat sur cette question fait suite à une affaire spectaculaire", a-t-il poursuivi, évoquant sans la citer le cas de la Sud-africaine Caster Semenya, championne du monde 2009 sur 800 m, suspendue en raison des doutes provoqués par sa morphologie et ses résultats sur son genre sexuel.

"La question de la détermination du sexe préoccupe les organisations sportives depuis longtemps déjà", a indiqué Arne Ljungqvist, qui rappelle que les contrôles de féminité ont été supprimés en 2000 en raison de leur fiabilité aléatoire et qu'ils n'ont pas été remplacés.

Les règles devant entrer en vigueur à Londres devraient être étudiées lors de la commission exécutive du CIO qui se réunira à Durban (Afrique du sud) début juillet.

Le CIO recommandera alors aux fédérations internationales d'adopter des règles similaires pour leurs propres compétitions sachant que l'IAAF, qui chapeaute l'athlétisme, travaille déjà à son règlement en la matière.

Source : AFP