Baltimore
L’agression filmée d’une transsexuelle dans un McDonald's provoque l’indignation
Une coalition de groupes LGBT a organisé lundi un rassemblement de protestation contre l'agression violente d'une transgenre survenue le 18 avril dans un McDonald's de la banlieue de Baltimore.
E-llico.com / Actus
L’agression filmée d’une transsexuelle dans un McDonald's provoque l’indignation
Baltimore
Mis en ligne le 26/04/2011
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Chrissy Lee Polis a été rouée de coups par deux adolescentes après une altercation dans les toilettes pour femmes du restaurant.
La scène a été filmée en vidéo par un employé et postée sur Internet. On y voit la victime battue et trainée par les cheveux et on perçoit des rires émanant de clients.
Seuls un employé du restaurant et le patron ont visiblement essayé d'intervenir, le reste du personnel restant indifférent à la scène ou encourageant les agresseures.
Selon le journal local Baltimore Sun, les deux adolescentes, âgées de 14 et 18 ans, ont été inculpées pour coups et blessures.
L'avocat du comté de Baltimore a fait savoir qu'il était en train de déterminer si l'agression pouvait être poursuivie comme un crime de haine.
McDonald's a publié une déclaration pour condamner les faits et le propriétaire du restaurant a congédié l'employé qui a filmé la scène.
Un projet de loi anti-discrimination protègeant les transgenres dans le logement, l'emploi et le crédit - mais pas des lieux publics tels qu'un restaurant McDonald's - avait été voté adopté par la Chambre des représentants de l'Etat du Maryland, mais retoqué au Sénat.
Quelque 300 personnes se sont rassemblées lundi soir pour une veillée de protestation.
La victime, hospitalisée suite à l'agression, n'a pas pu assister à la veillée, mais sa mère, était sur place pour exprimer son soutien à sa fille.
Chrissy Lee Polis a fait savoir qu'elle comptait attaquer McDonald's en justice ainsi que les employés qui ont laisser la violence se produire sans intervenir.
Dans le même sens, une pétition a été mise en ligne sur Internet pour demander que les employés impliqués soient renvoyés. Elle a déjà recueilli 55.000 signatures, preuve de l'indiganation suscitée par cet acte de transphobie violente.