Lors d'une conférence de presse, la chanteuse a expliqué qu'elle avait été "terriblement choquée", dans son enfance au Mexique, par le fait qu'"on jetait des pierres aux 'mariquitas', ces garçons légèrement efféminés".

"Pour moi, les gays, c'est une terre étrangère. Moi-même, j'ai toujours été une étrangère. C'est le territoire le plus souhaitable, mais également le plus contesté, le plus rejeté", a-t-elle expliqué.

Se disant entourée d'amis dont "la plupart ont des amours en terre étrangère", la chanteuse a expliqué qu'elle avait été "rapidement acceptée" par la communauté gay. "C'est une communauté qui m'a toujours protégée et que j'aime tendrement", a-t-elle ajouté.

Arielle Dombasle s'est dite "très concernée" par le droit à l'adoption des couples de même sexe. S'occupant d'orphelinats au Mexique, elle a expliqué que "tous ces enfants ne rêvent que de l'amour que peuvent leur porter deux individus", qu'ils soient de même sexe ou pas.

"J'ai beaucoup d'amis homosexuels qui souffrent de ne pas pouvoir adopter. Ca devrait être automatique, évident", a-t-elle affirmé.

Elle s'est aussi déclarée "pour" l'ouverture du mariage aux homosexuels. "J'ai toujours été pour l'institution du mariage. C'est avant tout un serment d'amour et de fidélité. Que ce soit deux hommes, deux femmes, ou un homme et une femme, s'ils ont envie d'être sous la coupe de cette bénédiction-là, je suis pour".

La chanteuse participera au départ de la Marche (à 14h à Montparnasse) et lancera ensuite à 20h le "kiss-in géant" organisé à Bastille, lieu d'arrivée de la Gay pride, où elle chantera également "un mambo endiablé".

Source : AFP