L’interdiction concerne la "Gamma-Butyrolactone" (GBL) et le "1,4 butanediol" (1,4-BD).

Cette mesure répond à "une augmentation significative de consommation à des fins récréatives ainsi que des cas graves d'intoxication, d'abus et de dépendance", a souligné le ministère dans un communiqué.

Ainsi, entre 2005 et 2009, 177 cas d'intoxication à la GBL ont été identifiés en France. Entre octobre 2009 et avril 2011, 34 nouveaux cas ont été identifiés, parmi lesquels 28 cas d'intoxications aiguës dont un décès.

La grande majorité des ingestions volontaires de GBL entraîne des troubles respiratoires, des troubles de la conscience, une perte de connaissance et une altération des fonctions vitales pouvant aller jusqu'au coma et pouvant conduire au décès, selon le ministère.

Les cas d’intoxications volontaires concernent majoritairement des jeunes adultes qui consomment ces produits dans des lieux festifs variés mais aussi à domicile.

Le GBH et le GBL circulent aussi de façon significative au sein de la communauté gay.

Les sanctions pénales prévues en cas de vente ou de cession au public des deux produits visés sont de 3 ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende, comme pour le GHB, classé comme stupéfiant depuis 1999.

(Source AFP)