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Act-Up interroge les députés sur leurs relations avec l'industrie pharmaceutique
L'association de lutte contre le sida Act-Up Paris a annoncé vendredi avoir envoyé à tous les députés un questionnaire sur leurs relations avec l'industrie pharmaceutique, dont ils communiqueront les réponses à partir du 27 septembre, début des débats autour de la loi sur le médicament.
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Act-Up interroge les députés sur leurs relations avec l'industrie pharmaceutique
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Mis en ligne le 23/09/2011
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Ce questionnaire "vise à éclairer les débats parlementaires sur la loi sur le médicament : nos élu(e)s sont-ils indépendant(e)s des laboratoires pharmaceutiques ?", explique l'association dans un communiqué.
Act-Up demande d'abord aux députés si "au cours de la dernière mandature", ils ont "déjà, en tant que député(e), participé à un rendez-vous ou une réunion de travail avec des représentantes de l'industrie pharmaceutique? Si oui, combien de réunions? Sur quel sujet ?".
"Avez-vous reçu au cours des 10 dernières années des avantages de la part de l'industrie pharmaceutique ?", interroge ensuite l'association.
Elle leur demande enfin s'ils ont "travaillé au cours des 20 dernières années pour l'industrie pharmaceutique" ou travaillé pour une entreprise ou un service qui avait un intérêt lié à l'industrie pharmaceutique".
"Nous communiquerons les réponses, et les absences de réponses, à partir du mardi 27 septembre, début des discussions autour de la loi sur le médicament", précise Act-Up, qui estime qu'il est "permis de douter" de l'indépendance des députés vis à vis des laboratoires pharmaceutiques "au vu du projet de loi sur le médicament, très insuffisant".
"Ces doutes sont encore plus forts après la discussion du texte à la commission des affaires sociales : la plupart des amendements présentés par des élu(e)s de l'opposition, et défendus par des associations de malades, ont été refusés", ajoute Act-Up.
"Toutes les propositions que les associations ont faites s'opposent aux intérêts de l'industrie. Il est donc indispensable que nos élu(e)s fassent preuve de la plus grande transparence", souligne l'association, qui ajoute: "Ne pas répondre, à quelques mois des élections, et après un scandale aussi important que le Médiator, serait lourd de conséquences".
(Source AFP)