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2.000 personnes à Paris contre la transphobie d'Etat

2.000 personnes ont pris part samedi à Paris à la 15ème marche d'Existrans pour dénoncer la "transphobie d'Etat", à l'égard des transsexuels et transgenres, et leur "stérilisation forcée" exigée pour changer d'état civil.

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Mis en ligne le 02/10/2011

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15ème marche des transsexuels et transgenres contre la stérilisation forcée

Partis de la place de la Bastille peu avant 15h00 derrière une banderole proclamant "Transphobie d'Etat: pathologisation, stérilisation, précarisation, exclusion", les manifestants - plus de 2.000 selon les organisateurs, 470 selon la police - ont défilé jusqu'à l'Hôtel de Ville pour dire "Stop à la stérilisation forcée pour avoir des papiers".

"Depuis plus de 15 ans, pour modifier notre état civil, les tribunaux nous demandent purement d'être stériles. Pour l'Etat, nous sommes des monstres (...) qui n'ont pas le droit de se reproduire", explique Sophie Lichten, porte-parole du Collectif Existrans, organisateur de la marche.

"La France continue de nous stigmatiser, en nous imposant un parcours psychiatrique de deux ans minimum pour pouvoir espérer démarrer un protocole médical (...) Le changement d'état civil prend trois ans minimum et coûte environ 3.000 euros", poursuit-elle.

Pour l'une des coorganisatrices de la marche, Camille Barré, "assez peu de choses ont changé (en quinze ans), si ce n'est une déclaration symbolique" du ministère de la Santé qui a accordé en mai 2010 une "dépsychiatrisation de principe qui ne change rien à la relation patient-médecin".

"Le regard de la société a changé (...). Mais avoir des papiers d'un autre genre, ce serait une véritable avancée pour nous", a confié Sophie Lichten.

Les transsexuels et transgenres réclament également une "dépathologisation", alors que "la transidentité est toujours considérée comme une maladie mentale par l'OMS (Organisation mondiale de la Santé)".

(Source AFP)

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