Selon la Société européenne de recherche clinique sur le Sida (EACS), ces pénuries peuvent occasionner une résistance aux médicaments et provoquer le besoin de changer de thérapies, ce qui est souvent impossible en raison de ressources limitées.

"Les ruptures de stocks de médicaments peuvent avoir des conséquences graves, mettant même en danger la vie" des patients, a indiqué l'EACS dans un communiqué publié lors d'une conférence qu'elle organisait dans la capitale serbe.

"Ces pénuries de médicaments et de tests, qui se produisent de temps en temps, résultent de manques de fonds, mais aussi de procédures bureaucratiques compliquées", a indiqué Nenad Petkovic, de l'organisation serbe Q-club regroupant des personnes vivant avec le virus VIH.

Selon l'EACS, les autorités concernées n'ont pas de lignes directrices pour gérer ces situations d'urgence créées par les ruptures de stocks.

"Nous devons tous activement nous assurer que le droit de tous à jouir du plus haut standard de santé mentale et physique possible soit disponible en Europe centrale, du sud-est et de l'est, ainsi qu'en Asie centrale", a indiqué le président de l'EACS, Peter Reiss.

La 13ème conférence de l'EACS, qui s'est ouverte à Belgrade le 12 octobre et durera jusqu'au 15, vise à présenter les dernières recherches dans le domaine de la médecine traitant le VIH, ainsi qu'à mettre en évidence les questions liées au SIDA pour la région de l'Europe du sud-est.

(Source AFP)