Boutin menace Sarkozy d'une <I>bombe atomique</I> si elle n'a pas ses signatures  - Présidentielle

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Boutin menace Sarkozy d'une bombe atomique si elle n'a pas ses signatures

Christine Boutin, candidate à la présidentielle, s'en est pris vertement lundi au président Nicolas Sarkozy, menaçant de lâcher sur lui "une bombe atomique" durant la campagne si elle n'obtenait pas les 500 signatures qui seraient, selon elle, bloquées par l'Elysée et l'UMP.

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Mis en ligne le 19/12/2011

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"Je suis aujourd'hui à un peu plus de 150 (signatures), mais c'est excessivement difficile. Tout est bloqué: l'UMP, l'Elysée, tout le monde a bloqué, ce qui est absolument stupéfiant", a déclaré la présidente du Parti Chrétien démocrate (PCD) sur Europe 1, en annonçant avoir saisi "le Conseil constitutionnel et le Premier ministre" de cette question.

"Je veux dire aujourd'hui que je suis entrée en guerre et en résistance", a proclamé l'ancienne ministre du Logement, expliquant avoir "totalement repris sa liberté" vis-à-vis de la majorité.

"Autant je suis une bonne fille, loyale, mais quand on me cherche, on me trouve. Et vous allez entendre parler de la campagne de Christine Boutin", a lancé la candidate en menaçant de "lâcher une bombe atomique dans la campagne de Nicolas Sarkozy".

"Je ferai quelque chose de très important. Ce n'est pas une menace, c'est une vérité. Je suis une femme responsable, expérimentée. Je suis à droite, je ne me suis jamais trompée de camp, mais quand on me cherche, on me trouve", a-t-elle promis, disant ne pas menacer le chef de l'Etat mais "le système qui verrouille tout".

Dans la même veine, l'ex-ministre de François Fillon a pris ses distances avec le chef de l'Etat en laissant entendre que son soutien au second tour ne lui serait pas acquis, en cas de duel avec François Hollande.

"Pour l'instant j'ai ma liberté, je regarde j'observe, je ne sais pas", a-t-elle expliqué arguant qu'il y avait de plus, "entre 5 et 10% de chances" que Nicolas Sarkozy ne soit pas candidat.

"Je suis une femme libre, responsable, mais si on veut me tuer sur le plan politique, ce qu'on me laisse entendre, on va voir ce qu'on va voir", a-t-elle à nouveau menacé en appelant "les maires à exercer leur pouvoir pour donner leurs signatures" et faire vivre "la démocratie".

(Source AFP)

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