La présidente de Centre LGBT Paris-IdF, Christine Le Doaré, intervient dans l'affaire dite PIP, du noms des protèses mammairescontenant un gel dangereux.

"Des hommes ont également été traités avec ce gel, affirment-elle, notamment dans le cas d’une réparation (cancer du testicule) ou d’une opération esthétique sur les testicules ; qu’est-il prévu dans ce cas ?".

Mais c'est essentiellement le cas des personnes trans qui sont concernées également, qu'évoque la responsable de Centre LGBT parisien.

"A l’évidence, la pose d’implants mammaires dans leur cas fait partie intégrante du processus de réassignation de genre, souligne-t-elle. Il est indéniable que pour les personnes trans la question dépasse l’enjeu esthétique et c’est bien au contraire, de leur intégration sociale et de leur estime de soi dont il s’agit".   

"Le retrait et le remplacement des implants mammaires des personnes trans. doivent,  sans condition aucune, être pris en charge par la sécurité sociale", estime Christine Le Doaré qui demande au nom du Centre LGBT Paris-IdF "le retrait et le remplacement, intégralement pris en charge, de tout implant posé suite à une pathologie du sein et / ou une démarche de réassignation de genre".