Lors d'une conférence de presse au cours de laquelle le rapport a été présenté, HRW a relevé que la police se basait sur un amendement d'un article du code pénal introduit en 2007, criminalisant "l'imitation du sexe opposé" pour se livrer à ces abus.

Le rapport de 63 pages, basé sur les témoignages d'une quarantaine de transsexuels, d'officiers de police, d'avocats et de membres de la société civile évoque de nombreux abus.

Des femmes transsexuelles ont indiqué avoir été arrêtées pour la simple raison de porter des habits masculins. Des hommes ont indiqué avoir été arrêtés parce qu'ils avaient la voix ou la peau douces.

Dans certains cas, des transsexuelles ont été obligées de danser pour des officiers dans des postes de police, a indiqué HRW qui a souligné que personne ne doit être discriminé en raison de ses penchants sexuels.

L'organisation a appelé le gouvernement à revoir l'article amendé du code pénal et de respecter les droits des transsexuels.

(Source AFP)