Le Conseil national de l'UMP a entériné samedi ses investitures aux prochaines législatives, décidées par la commission ad hoc du parti présidentiel et Christian Vanneste, député du Nord a été réinvesti.

Malgré ses nombreuses sorties homophobes qui ont fait polémique et suscité des demandes d'exclusion du parti présidentiel, il représentera officiellement les couleurs de l'UMP en juin prochain, contrairement à il y a cinq ans, où le parti ne lui avait pas accordé cette investiture, mais s'était contenté de ne pas lui opposer de candidat.

"En investissant Christian Vanneste, la commission nationale d'investiture de l'UMP vient de commettre une double faute.
Elle a commis une faute morale en investissant un candidat qui ne respecte pas les valeurs de la République (Liberté - Egalité - Fraternité). Elle a commis une faute politique en croyant qu’un tel candidat pourrait lui apporter la victoire", explique Gay Lib qui a demandé - sans succès - l'exclusion du parti du député homophobe.

L'organisation LGBT interne à l'UMP estilme que "cette investiture servira de repoussoir bien au-delà de Tourcoing : ce contre-exemple sera largement utilisé par nos adversaires"

Visiblement plus dépitée que jamais, GayLib indique qu'elle place maintenant "ses derniers espoirs de sursaut républicain dans la campagne présidentielle".

"Nous espérons que le futur candidat saura défendre l'égalité des droits pourtous les couples de France, quels qu'ils soient, homos ou hétéros".

GayLib forme le souhaite que "l’engagement du futur candidat à l’élection présidentielle vienne laver l’affront personnel fait aujourd’hui à tous les gays et les lesbiennes de France".