Christian Vanneste ne siègera plus à l'Assemblée nationale. Il est éliminé dès le premier tour dans la 10e circonscription du Nord, dont il était le député sortant.

Il ne bénéficiait plus de l'investiture de l'UMP qui lui avait été retirée suite à ses propos niant la déportation d'homosexuels français pendant la seconde guerre mondiale.

Position humiliante s'il en est, celui qui se présentait sous l'étiquette du Rassemblement pour la France (RPF) n'est arrivé qu'en 4ème position. 

Avec seulement 13,18 % des voix, il a été largement battu par le candidat socialiste (30,69 % des voix), le candidat UMP Gérald Darmanin (25,06 %), et même le candidat du FN, Jean-Richard Sulzer, qui recueille 17,97 % des voix.

Amer, l'ex-député a publié un communiqué dans lequel il fustige "le poids de l'appareil de l'UMP" et son ex-dauphin qui arrive devant lui et qu'il se refuse à rallier pour le second tour.

"Je rappelle que je suis toujours membre de ce parti, qui n'avait aucune raison légitime de m'exclure, ni de me retirer l'investiture qui m'avait été accordée au mois de janvier. J'avais soutenu les gouvernements successifs de 2002 à 2012, et particulièrement le Président Sarkozy. L'appui sans réserve apporté par l'UMP à celui que j'avais installé à Tourcoing en vue des municipales de 2014 et qui s'était engagé à ne pas se présenter contre moi, le festival d'ingratitude, de médisance et d'hypocrisie qui s'est déroulé depuis plusieurs semaines, m'amènent, pour des raisons morales évidentes, à ne formuler aucun appel en faveur du candidat UMP. Que chacun s'interroge sur les valeurs défendues par les candidats et sur la qualité des personnes en faveur de qui il vote...", peut-on lire dans son communiqué.

Avec cette défaite cinglante, c'est sans doute la fin d'une longue carrière politique qui a sonné pour Christian Vanneste.