
Grande-Bretagne
Enquête sur des accusations d'abus sexuels contre un ex-responsable conservateur des années Thatcher
Le Premier ministre britannique David Cameron a ordonné lundi une enquête concernant une affaire d'abus sexuels impliquant selon des accusations relayées par la BBC un homme politique conservateur de l'ère Thatcher, dont le nom n'a pas été rendu public.
E-llico.com / Actus
Enquête sur des accusations d'abus sexuels contre un ex-responsable conservateur des années Thatcher
Grande-Bretagne
Mis en ligne le 06/11/2012
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Cet homme présenté comme une figure du parti conservateur pendant les années où Margaret Thatcher était Premier ministre (1979-1990) est accusé dans une enquête de la BBC de s'être livré à des agressions sexuelles dans des foyers de jeunes au Pays de Galles. Ces accusations ont fait l'objet d'une enquête en 2000.
"Les agressions d'enfants sont des crimes absolument odieux et abjects, ces accusations sont vraiment épouvantables et ne doivent pas rester comme ça en l'air. Donc je prends des mesures aujourd'hui", a déclaré David Cameron, actuel chef du parti conservateur, lors d'une visite à Abou Dhabi.
"Je vais demander à une personnalité indépendante de mener de façon urgente une enquête pour vérifier si l'enquête initiale a été correctement menée et d'en rendre compte de façon urgente au gouvernement", a ajouté le Premier ministre.
Les accusations portées contre l'homme politique ont été révélées par l'émission de la BBC Newsnight.
Dans cette émission, un homme, Steve Meesham, affirme avoir été victime d'abus sexuels de la part du responsable conservateur plus d'une dizaine de fois à la fin des années 1970. Une autre victime présumée, qui témoigne anonymement, hors caméra par l'entremise d'un acteur, indique avoir été agressée par l'homme politique dans la voiture de ce dernier.
Dans le Daily Telegraph (journal proche des Conservateurs), l'homme politique incriminé, dont l'identité n'est pas dévoilée, a assuré que ces accusations étaient "totalement fausses" et menacé d'entreprendre des poursuites judiciaires si son nom était publié.
(Source AFP)