En France, l'IAD étant réservée aux couples hétérosexuels, les couples de femmes désirant avoir un enfant se dirigent vers d'autres pays européens, notamment la Belgique, où l'IAD n'est autorisée qu'aux couples de femmes justifiant d'années de vie commune. Les deux mamans, biologique et non biologique, doivent alors signer un protocole d'engagement qui préserve les droits des deux femmes.

A leur naissance en France, ces enfants ne sont reconnus légalement que par leur mère biologique et n'ont donc officiellement qu'une seule mère.

L'association demande au gouvernement de protéger les mamans non biologiques et ces enfants issus d'IAD en cas de séparation, en les reconnaissant juridiquement.

"Rien ne protège ces enfants et leurs mamans non biologiques. Tout dépend des humeurs, du bon vouloir, et ce dans les meilleurs cas, des mamans biologiques. Ces dernières se servent parfois du vide juridique pour refuser à leurs compagnes tout contact avec leurs enfants" explique "L'autre maman" dans un communiqué.

Un site internet sera opérationnel fin novembre, a précisé la présidente de l'association, Nabila Zaoujal.

(Source AFP)