Elle a par ailleurs jugé "intolérables" et "tout à fait contraires aux valeurs de la Républiques" les affrontements intervenus dimanche lors de la manifestation contre le projet de loi, à l'appel de l'institut Civitas, proche des catholiques intégristes.

Des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen et des journalistes, parmi lesquels Caroline Fourest, ont affirmé à l'AFP avoir été pris à partie et certains "roués de coups" par "une trentaine" d'agresseurs.

"On ne peut pas tolérer de la violence, des propos homophobes, ils sont passibles de la loi", a dit Mme Bertinotti à Europe 1.

Elle a en revanche trouvé "tout à fait normal" qu'il y ait "un débat" pour expliquer "une réforme sociétale".

"Pendant le temps des auditions, nous (le gouvernement, ndlr) nous sommes beaucoup tus", a-t-elle reconnu, avant d'ajouter: "Maintenant nous allons pouvoir répondre à un certain nombre de contre-vérités qui ont été dites lors de la mobilisation" de samedi, contre le projet de loi, à l'appel d'un collectif.

Par exemple, il a été dit "qu'il n'y a plus la référence à la notion de père et mère dans le code civil ce qui est totalement faux", a-t-elle indiqué.

"On ne substitue pas un mariage à un autre mariage, le mariage tel qu'il est conçu pour les couples hétérosexuels reste à l'identique mais s'ouvre aux couples de même sexe", a-t-elle insisté.

(Source AFP)