
Messages de haine sur Twitter
La première réunion de concertation retardée
La réunion de concertation initialement envisagée lundi par la ministre des Droits des Femmes, Najat Vallaud-Belkacem, pour prévenir les messages de haine sur les réseaux sociaux, a été repoussée à une date indéterminée, a-t-on appris auprès de son cabinet.
E-llico.com / Actus
La première réunion de concertation retardée
Messages de haine sur Twitter
Mis en ligne le 06/01/2013
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Fin décembre, en réaction à une série de messages homophobes, racistes ou antisémites sur Twitter, la ministre avait publié une tribune dans le journal Le Monde dans laquelle elle annonçait son intention de débuter dès le 7 janvier un "travail" avec les "acteurs associatifs les plus concernés" pour mettre en place des "procédures d'alerte et de sécurité".
Najat Vallaud-Belkacem avait notamment vivement souhaité "que l'entreprise Twitter puisse examiner les conditions de mise en place de dispositifs concourant à la lutte contre les infractions en matière de provocations ou d'injures."
Cette première réunion de concertation n'aura finalement pas lieu avant que le ministère ait pu s'entretenir avec un représentant de Twitter.
"Une conférence téléphonique" est prévue le mercredi 9 janvier entre le ministère et le vice-président de Twitter, Colin Crowell, chargé des politiques publiques de l'entreprise américaine, a indiqué à l'AFP le cabinet de Najat Vallaud-Belkacem.
Le ministère des Droits des Femmes travaille à la mise en place de cette concertation "le plus rapidement possible", et la réunion avec les acteurs associatifs aura lieu, même si Twitter choisissait de ne pas y être présent, a-t-on précisé de même source.
Parmi les associations sollicitées figurent des groupes de lutte contre l'homophobie (SOS homophobie, RAVAD, Inter-LGBT, Contact) et le réseau d'assistance aux victimes d'agressions et de discriminations.
"J'ai souhaité, sans préjudice d'éventuelles actions judiciaires, en appeler au sens des responsabilités de l'entreprise Twitter inc., pour qu'elle contribue à prévenir et à éviter de tels débordements", expliquait la ministre dans sa tribune. Elle insistait sur le fait que de tels messages de haine "sont moralement condamnables et juridiquement illégaux en vertu de notre législation", même s'ils sont véhiculés par des réseaux sociaux virtuels.
(Source AFP)