
Antis
Les anti-mariage homo s'affichent sur les ponts de Paris
Les opposants au mariage homosexuel ont déployé mardi des dizaines de banderoles sur les ponts de la capitale à quelques heures de l'ouverture du débat à l'Assemblée sur le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels.
E-llico.com / Actus
Les anti-mariage homo s'affichent sur les ponts de Paris
Antis
Mis en ligne le 29/01/2013
Tags
"Un père et une mère c'est élémentaire", "Tous nés d'un homme et d'une femme", "Non à la filiation-fiction", "l'enfant n'est pas un droit", pouvait-on lire sur des banderoles déployées dans l'ouest de Paris, reprenant les principaux slogans des manifestations organisées depuis novembre par le collectif La manif pour tous, à l'origine de cette action.
"C'est le mouvement de la liberté d'expression, de la liberté de conscience. On demande la liberté de vote pour les députés. On veut du boulot, des emplois, pas de la loi Taubira", a déclaré à l'AFP Frigide Barjot, l'une des huit porte-parole du collectif.
![]() |
D'après cette dernière, chef de file des opposants, "400 jeunes" ont déployé des banderoles sur 170 ponts, au-dessus de la Seine et du périphérique, au cours de l'opération "de la liberté de conscience" qui est en préparation depuis "dix jours".
L'équipe de Frigide Barjot a entamé mardi matin un tour en péniche avec des journalistes pour passer en revue, dans une ambiance de kermesse, les banderoles déployées sur les ponts. Deux zodiacs de la Préfecture de police suivaient la péniche.
Au pont de Grenelle, les militants ont déployé deux banderoles de 15 mètres, proclamant "pour un mariage civil" et "l'enfant n'est pas un droit". Sur un autre pont proche de la tour Eiffel, on pouvait lire: "un papa, une maman, y a pas mieux pour un enfant".
"La liberté des enfants c'est d'avoir un père et une mère, c'est la liberté d'être choyé, d'être protégé par la société et par une famille. Sa liberté c'est qu'on ne lui cache pas qui est son père ou sa mère", a déclaré au cours de la conférence de presse Béatrice Bourges, porte-parole du collectif pour l'enfant.
La péniche a finalement été évacuée dans la calme par la police sur le quai de Montebello, dans le centre de Paris, en milieu de matinée.
"On espère que la police va nous permettre de récupérer nos bâches qui doivent nous servir pour des manifestations devant les préfectures le 2 février", a déclaré Pierre Eynaud à la presse alors que les manifestants se dispersaient.
(Source AFP)