Sur France Inter mardi, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale et député-maire de Provins a lancé : "On voit bien qu'à partir du moment où on ouvre le droit au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels, se pose le problème de la PMA, de la GPA".

Au contraire, l'ancien ministre Benoist Apparu, qui votera pour le texte sur le mariage, a expliqué sur Canal + avoir basculé "lorsque le gouvernement a annoncé qu'il n'y aurait pas la PMA dans le texte".

"Je considère que la reconnaissance sociale de l'amour homosexuel - le fait qu'il y ait une cérémonie devant témoins, publication des bans...- est indispensable", a argumenté le député de la Marne. "Il y a un lien évident entre le mariage et l'adoption, il y a un lien évident entre la PMA et la GPA. Mais entre les deux blocs, il n'y a pas de lien obligatoire".

Au sein du groupe UMP, "il y aura quelques 'oui' de plus et il y aura pas mal d'abstentions", a-t-il prédit. 

La députée UMP Nathalie Kosciusko-Morizet a déjà annoncé qu'elle s'abstiendrait à l'Assemblée nationale sur le mariage homosexuel, dans un entretien sur le site internet de Libération.

"J'estime que la reconnaissance doit être identique pour les couples homosexuels et hétérosexuels. S'il ne s'était agi que de cela, j'aurais d'ailleurs voté oui. Mais le gouvernement a volontairement pollué le débat avec la GPA", a-t-elle déclaré.  

(Avec AFP)