Ces juristes - tous professeurs et maîtres de conférence d'université - mettent en garde contre l'instauration d'un "marché des enfants". "En l'état, ce texte invite à aller fabriquer des enfants à l'étranger, ce qui est déjà inacceptable, en attendant de dénoncer l'injustice de la sélection par l'argent pour organiser le marché des enfants en France", estiment les signataires.

Ils demandent aux sénateurs de "renoncer à un texte qui se révèle celui de l'esclavage moderne des femmes et de la nouvelle traite des enfants".

Aude Mirkovic et Guillaume Drago, à l'origine de cette initiative, sont respectivement maître de conférence à l'université d'Evry Val-d'Essonne et professeur à Paris 2-Panthéon-Assas.

(Source AFP)