
Israël
3 suspects d'un meurtre d'homosexuels devant la justice
Trois suspects d'un double meurtre en 2009 dans un centre d'aide à des adolescents homosexuels, ont été arrêtés près de quatre ans après les faits et ont comparu jeudi devant un tribunal de Tel-Aviv.
E-llico.com / Actus
3 suspects d'un meurtre d'homosexuels devant la justice
Israël
Mis en ligne le 06/06/2013
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La police arrête trois suspects d'une attaque contre le Centre LGBT de Tel Aviv en 2009
Les trois hommes ont été arrêtés mercredi, en pleins préparatifs de la Gay Pride de Tel-Aviv prévue vendredi et qui attire des homosexuels et lesbiennes du monde entier.
Ils sont arrivés menottés au tribunal, en clamant leur innocence, et l'un d'eux a insulté les journalistes sur place, a indiqué la radio.
Le 1er août 2009, une jeune fille de 17 ans, Liz Trubeshi, et un homme de 26 ans, Nir Katz, ont été tués et 15 personnes blessées par un homme masqué et vêtu de noir qui a ouvert le feu sur un groupe de gays et lesbiennes à l'intérieur d'un centre d'aide aux adolescents homosexuels à Tel-Aviv.
Selon le porte-parole de la police Micky Rosenfeld, la police a demandé que les suspects soient maintenus en détention préventive pendant 15 jours.
Les trois hommes sont par ailleurs accusés de plusieurs délits non liés au meurtre, selon la radio.
Les autorités ont maintenu le blackout sur les détails du dossier mais selon les médias, les suspects sont juifs, âgés de 20 à 40 ans, et originaire de Pardes Katz, dans la banlieue de Tel-Aviv.
Un quatrième homme a été arrêté jeudi avant l'aube mais les enquêteurs ne le considèrent pas comme un suspect direct dans le meurtre, a déclaré Micky Rosenfeld.
Il s'agit d'une personnalité de la communauté gay de Tel-Aviv, selon les médias. Il devra être placé en détention pour sept jours, a précisé la police.
Selon des sources policières, citées par les médias, le meurtre de 2009 serait lié à un acte de vengeance personnelle et ne relèverait pas de l'homophobie.
Pour Chen Langer, blessé à la jambe lors de la fusillade, les arrestations ne seront pas suffisantes pour effacer le traumatisme. "Cela ne fera pas passer les souffrances et ne guérira pas les blessures graves".
(Source AFP)