
Loi anti-gays
Kissing party devant le consulat de Russie à Anvers
Plus de 300 personnes ont participé vendredi à une "manifestation baisers" devant le consulat de Russie à Anvers (nord de la Belgique) pour dénoncer la loi russe punissant la "propagande pour l'homosexualité" qui devrait être appliquée aux Jeux Olympiques d'hiver.
E-llico.com / Actus
Kissing party devant le consulat de Russie à Anvers
Loi anti-gays
Mis en ligne le 10/08/2013
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"Nous ne sommes pas une organisation, nous ne représentons personne. Nous sommes juste des citoyens qui veulent pour tous le droit d'exprimer leur orientation sexuelle, quelle qu'elle soit, et le droit d'aimer", a expliqué Paulo Guerreiro, un des organisateurs de l'action "To Russia with love" avec l'association Het Roze Huis, dans son discours devant les grilles du consulat russe, à Anvers.
"Now!" ("maintenant!"), a-t-il ensuite crié à la foule. De nombreux couples, dont une majorité d'homosexuels, se sont alors embrassés, bercés par une musique romantique.
Un deuxième baiser a suivi un discours de Youri Gavrikov, organisateur de la Gay Pride de Saint-Pétersbourg en juin au cours de laquelle il fut arrêté en vertu de la nouvelle loi russe.
"Notre objectif est de protester contre les politiques de notre président, de notre parlement, qui sont contre la communauté homosexuelle. Ils nous considèrent comme des citoyens de seconde zone", a déploré Youri Gavrikov dans un entretien avec l'AFP.
"Ce n'est pas une manifestation politique. Nous voulons juste montrer que nous sommes des personnes normales, des personnes qui peuvent s'aimer", a-t-il ajouté.
Les manifestants ont ensuite accroché des petits rubans de couleur aux grilles du consulat en signe de solidarité avec les homosexuels de Russie.
La ville d'Anvers se veut la capitale flamande de la communauté homosexuelle et un représentant du conseil municipal a assisté à la "kissing party" devant les grilles du consulat de Russie.
Le maire d'Anvers, Bart de Wever, président du parti indépendantiste flamand N-VA, avait provoqué une polémique en février en interdisant aux fonctionnaires de la ville d'afficher leur orientation sexuelle, leur religion et leur affiliation politique.
(Source AFP)