En pleine controverse sur les conséquences de la loi homophobe russe entourant les Jeux olympiques d'hiver de Sochi 2014, le Comité international olympique (CIO) va bientôt choisir la ville hôte des Jeux Olympiques de 2020, et il est invité à prendre en compte la manière dont sont traitées les personnes LGBT comme un facteur déterminant par des organisations homosexuelles.

Des groupes de sportifs LGBT aux États-Unis ont déjà commencé à mettre la pression sur le CIO afin qu'il choisisse Madrid, plutôt qu'Istanbul ou Tokyo, car l'Espagne est incontestablement le pays ayant la législation la plus avancée en matière de respect des droits LGBT des trois pays en lice.

Le CIO rendra sa décision le 7 Septembre par un vote, et l'organisation Athlete Ally in the US a lancé une pétition exhortant les membres à voter pour Madrid.

"Nous demandons aux membres du CIO leur vote pour choisir la ville qui démontre clairement que les droits des LGBT sont des droits humains, explique l'organisation. Avec 10.000 signatures en faveur de cette pétition, nous allons délivrer un message fort aux membres du CIO: la persécution de la communauté LGBT et les Jeux olympiques ne pourront plus jamais coexister. Choisissez Madrid!".

Il y a beaucoup de facteurs décisifs dans le choix d'un lieu pour les événements olympiques, soutient Athlete Ally in the US, dont les droits humains.

Athlete Ally in the US compte plus de 11.000 membres dont certains sportifs renommés au Etats-Unis.

Le CIO a promis de veiller à ce qu'aucune discrimination anti-gay n'ait lieu pendant les Jeux olympiques d'hiver de 2014 à Sotchi. Et ce, malgré le fait que le législateur russe ait confirmé que la législation anti-gay de la Russie ne serait pas être suspendue pendant les Jeux de Sotchi.