"Je ne me sens pas du tout concerné (par ces accusations), mais si je l'étais, je le dirais. Quel est le problème?", a-t-il déclaré à la chaîne de TV américaine au sujet des rumeurs circulant sur son compte au sein de la classe politique vénézuélienne.

Le gouverneur de l'Etat de Miranda a également jugé "pénibles" les déclarations du député du parti socialiste au pouvoir Pedro Carreño, qui avait qualifié à plusieurs reprises l'opposant d'"homosexuel" devant l'Assemblée nationale en août dernier. 

"Ce que je dis en réponse à ces attaques c'est que je ne suis pas homophobe et que je suis un défenseur des droits des Vénézuéliens, des droits de ceux (et celles) qui peuvent être homosexuels, lesbiennes, de la diversité sexuelle", a ajouté l'opposant de 41 ans, dont le statut de célibataire sans compagne connue a alimenté les rumeurs.

"Ma vie est tant dévouée au service public que ma vie personnelle a été laissée de côté", a encore expliqué l'opposant, qui conteste sa défaite de 1,49 points face à Nicolas Maduro lors de la présidentielle de mi-avril. 

L'élection avait été convoquée après le décès un mois plus tôt de 
l'ex-président Hugo Chavez (1999-2013).

(Source AFP)